FRANTZ LIUZZI, CONSTRUCTEUR des C"MONOCOQUE FL",
un des pionniers de la renaissance du motonautisme français
Les Liuzzi dans la course
A Paris...
Très
tôt, Frantz Liuzzi comprit que la compétition
représentait un formidable banc d'essai et un outil
publicitaire international inégalable. Et il devint
un concurrent redoutable des circuits motonautiques. Dès
son premier record établi en 1952 à Herblay,
il mit en vente son bateau pour en concevoir un plus performant.
Et dès 1953, il fut le 1er pilote motonautique
à dépasser les 100 km/h dans la catégorie
Runabout. |
Ci-dessous, en 1952, Frantz Liuzzi Photos de droite, de haut en bas : La mise à l'eau de son bateau lors de son record du monde à Herblay
A Ouistreham en 1955 (photo P. Brunet)
A Gérardmer, le runabout avec lequel il est devenu recordman de vitesse à 105 km/h lors des Championnats d'Europe de runabouts |
S'ensuivirent plus de 20 records du monde pour le constructeur, tous remportés sur des "Monocoque FL équipés de moteurs BPM", soit par lui-même, soit aux mains de pilotes renommés.
Chez BMP, à Milan, F. Luizzi et D. Rocca (respectivement, de gauche à droite, en 3ème et 5ème position) se sont rencontrés devant le runabout qui impressionna les pilotes italiens. Parmi eux, M. Botta, l'âme mécanique de BPM et le frère du pilote italien Selva.
Parmi les pilotes qui couraient sur des coques équipées de moteur BPM :
nb : certaines photos sont extraites de revues d'époque : la qualité s'en ressent, veuillez nous en excuser
Avec l'aimable collaboration de Maurice Marth - BPM France http://www.bpm-france.com
Jacques ARNILHAC, qui portait le numéro 14, courait en classe IV - ci-dessous, en course à Monaco en 1962.
Ce bateau existe toujours ; il a été remarquablement restauré par Jean-Marie R. qui vous le présentera dans la 3ème partie de l'article.
Paul BABOLAT, qui portait le numéro 20, courrait en différentes catégories- Vainqueur de la Course à la Mer en 1961
Roger BRUNET, qui portait le numéro 11, courait en classe II- Champion d'Europe 1957, vainqueur des 6 h de Paris
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Daniel CHAIZE, qui portait le numéro 23, courait en classe II
En mai 1959, Course à la Mer Lyon-Martigues |
Ce bateau existe toujours ; à ce jour, seule "Prince de Monaco" recensée ; en cours de restauration..
L'italien Auguste COMETTI, qui portait le numéro 134, courait en classe II, recordman mondial de vitesse en 1952, record battu avec l'ancien bateau de record de Franz Liuzzi.
Henri DESFILLES, qui portait le numéro 41, courait en classe III
Henri LONGUET, qui portait le numéro 9, courait en classe III, Champion du Monde et d'Europe en 1956 - Recordman des 100 kms de Paris
Albert PINCEMAILLE, qui portait le numéro 3 ou 1 courait en classe III
A droite, à Monaco, il arrose au virage de la bouée le photographe GH. Lévêque, ami de Liuzzi |
Le neveu d'Albert Pincemaille nous envoie quelques photos du bateau de son oncle : nous en profitons pour le remercier.
En 1954 il avait battu, avec son père André comme équipier , les records du monde de l'Heure et des 3 heures le 1er mai 1954 à Herblay sur une coque " Prince de Monaco " du nom de "KAMA" |
La joie de la victoire et les félicitations de Franz Liuzzi. A gauche, signé Albert " un copilote de records de l'heure et des trois heures avec le sourire de la victoire" |
Raymond SAUNAL, qui portait le numéro 6, courait en classe III, Recordman du Monde de Vitesse des 5, 10, 15 miles en 1957
Carlo VAN PRAET, qui portait le numéro 2, courait en classe III
Ce bateau existe toujours ; il a été retrouvé et remarquablement restauré par son fils ; il est présent sur de nombreuses manifestations et sera présenté, avec sa petite histoire, dans le 3ème chapitre "Les Liuzzi aujourd'hui".
et ausi Armand MACHAT, le père de Claudette, ou encore PERCEVAL, ... pour lesquels nous poursuivons nos recherches documentaires.
D'autres pilotes se sont illustrés sur des coques Liuzzi, équipées de moteurs autres que BPM :
Robert CLICHEROUX, le Bordelais, qui portait le numéro 72, courait en classe 02 Sport, sur une coque type Giulietta à moteur Afla Roméo 1300 cc - Photos aimablement transmises par sa fille que nous remercions vivement. Un article lui est entièrement consacré.
Alexis CONSTANTIN, qui portait le numéro 10, courait en classe 02 Sport, sur une coque surnommée "Langue de Vache" équipée d'un moteur Peugeot "Constantin"
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Claudette MACHAT, une femme dans la course, au volant d'une coque type Giulietta à moteur Afla Roméo 1300 cc,
Claudette Machat étrennait le bateau de Frantz Liuzzi aux 24 h d'Aix les Bains en 1958 |
René MILON, qui portait le numéro 54, courait en classe 02, sur une coque type Giulietta à moteur Afla Roméo 1300 cc, Champion d'Europe, vainqueur des 6 heures de Paris en 1959
FERID courait sur des coques équipées de moteur Simca 1.200 cc (moteurs Aronde de série)
JAMIN, qui portait le numero 12, courait en Classe 2 sur des coques équipées de moteur BMW ou CITROEN
A droite, intérieur de la coque équipée d'un moteur Citroën de 11 CV |
GUYARD, qui portait le numéro 62, courait en catégorie R1, sur une coque équipée d'un moteur Volvo Penta
Jean VILAR, qui portait le n° 94, courait en classe 02 Sport, sur une coque équipée d'un moteur Alfa Romeo 1300 cc
Sur le plan d'eau de Rabodantges... |
Frantz Liuzzi et ses trophées |
Frantz Liuzzi, esthète, amoureux de la compétition et de la vie, s'est éteint en 1967, à l'âge de 62 ans.
NB : les photos (DR) sont extraites des archives personnelles d'Henry-Jacques P,( collection photos et revues Moteurs, Le Yacht, l'Hélice).et transmises par Jean VP, Jean-Marie R, Hervé F., les familles Pincemaille, Clicheroux, et autres pilotes...